Témoignages de personnes souffrant d’acouphènes.
Cyril, 40 ans, enseignant
« J’utilise les exercices de sophrologie caycedienne de manière quotidienne, le plus souvent en début d’après-midi, après 10-15 minutes de sieste. Cela contribue à m’apaiser et me ressourcer énergétiquement. Cela remet à zéro ou presque ma douleur acouphénique et me redonne la capacité de résister aux bruits quotidiens. C’est un peu comme si j’avais un réservoir de capacité à résister aux bruits, que la sophro me permettait de le remplir à nouveau et d’en améliorer son volume jour après jour.
Ce faisant je me sens moins stressé, l’acouphène est moins douloureux et je reprends confiance en mes capacités.
En début de séance j’ai souvent du mal à évaluer mon niveau de douleur, en général entre 3 et 4. Lors des séances j’oublie mon acouphène et si mon attention se refocalise dessus j’arrive très rapidement à défocaliser. A la fin de la séance mon acouphène est certes toujours présent mais comme tout petit et surtout très très très lointain.
Dans les 30 minutes qui suivent il m’arrive souvent de constater, tout à coup, qu’une partie de mon attention s’est refocalisé sur l’acouphène et que celui-ci est douloureux (surtout si je suis dans une pièce où il n’y a pas de bruits), puis cela s’apaise à nouveau. Mon cerveau cherche alors peut-être à reprendre ses habitudes.
D’une manière générale, je prends mieux conscience de cette partie de mon cerveau qui se focalise sur l’acouphène, de l’état d’hypervigilance aux bruits associée et de ma capacité à agir dessus.